Comment déjouer jusqu’à 94% des vulnérabilités informatique critiques découvertes dans Windows et les outils Microsoft ?

94% de vulnérabilité informatique

La société Avecto qui fournit des solutions de sécurité informatique, a analysé l’intégralité des patchs de maintenance fournis par Microsoft en 2016 et a rédigé un petit rapport que vous pouvez télécharger ici.

Et la conclusion est sans appel : 94% des vulnérabilités informatique critiques découvertes et publiées lors des fameux « Patch Tuesday » pour la maintenance informatique de sécurité peuvent être déjouées en utilisant un compte qui n’a pas de droits administrateurs.

De plus, ils ont noté une augmentation de vulnérabilités informatique made in Microsoft de 62% depuis 2013 et bizarrement ou pas, Windows 10 qui est quand même l’OS le plus récent est celui qui a le plus de vulnérabilités informatique. Bien plus que n’importe quel OS concurrent et 46% de plus que Windows 8 ou 8.1.

Je me demande si c’est parce que les failles sont découvertes plus fréquemment grâce à des audits de maintenance informatique ou du bug bounty ou si c’est parce que les processus de développement informatique agile de Microsoft ont réduit la part réservée aux tests de sécurité informatique.

En tout cas, 100% des failles dans le navigateur Edge et 99% des failles dans Office, trouvées en 2016 sont déjouables en limitant les droits admin sur les comptes utilisateurs.

Bon, vous avez compris ce qu’il vous reste à faire si vous êtes sous Windows ?

Arrêter d’utiliser un compte admin chaque jour de votre vie et vous rendre dans le panneau de configuration, dans la partie concernant la gestion des comptes utilisateurs pour créer de nouveaux comptes standards sans droits admin (ou basculer vos comptes admin en standards). Et conserver un compte admin que vous utiliserez uniquement pour installer des trucs ou pour des opérations de maintenance informatique à Perpignan.

La maintenance informatique, c’est quoi ?

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En quoi consiste la maintenance informatique ?

Aujourd’hui, l’informatique est présente sous toutes ses formes au sein de chaque entreprise. Chaque employé possède au moins un ordinateur et il est nécessaire que son système informatique soit en très bon état de fonctionnement afin d’éviter une immobilisation complète de l’activité de la société. La maintenance informatique devient une nécessité pour maintenir votre parc informatique en bonne santé et de réduire les risques causés par une défaillance des ordinateurs et des infrastructures techniques.

Prendre soin de son parc informatique

La maintenance informatique vise à maintenir ou à rétablir un ordinateur ou un composant du réseau dans un état spécifié afin que celui-ci soit en mesure d’assurer un service déterminé. Après avoir configuré votre parc informatique pour qu’il répondre à vos besoins, l’étape suivante est de programmer une maintenance informatique récurrente afin d’assurer un bon fonctionnement de votre structure informatique. De plus, certaines de vos données sont plus confidentielles que d’autres et nécessite d’être sauvegardées en lieu sûr. Avoir recours à un contrat de maintenance auprès d’un prestataire informatique vous assurera une garantie de continuité de travail.

Adeo-informatique à Perpignan spécialisée dans la maintenance informatique

Avoir recours à une entreprise spécialisée dans la maintenance informatique à Perpignan est un avantage considérable pour une entreprise. Chez Adeo-informatique à Perpignan nous proposons des contrats de maintenance adapté à vos besoins après réalisé un audit de votre environnement informatique, afin de permettre à nos clients une continuité de l’activité lorsqu’un incident survient. Notre équipe d’expert technique intervient sur Perpignan et dans les Pyrénées-Orientales par des déplacements sur site ou en utilisant la télémaintenance. Vous avez besoin d’un professionnel de la maintenance informatique ? N’hésitez pas à nous contacter.

Différence entre Sauvegarde et Synchronisation ?

Quelles sont les différences entre la sauvegarde et la synchronisation ?

Sauvegarde et synchronisation ? Deux méthodes qui ont chacune leur intérêt, mais qui sont parfois confondus.

La sauvegarde

La sauvegarde est une méthode qui a pour but copier des données sur un support ou emplacement autre que celui d’origine dans le but de pouvoir les restaurer. Sur ce schéma, on voit bien que le flux de sauvegarde ne va que dans un sens.

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La synchronisation

La synchronisation quant à elle, consiste à reporter chaque modification de données dans le but de les rendre disponibles sur plusieurs emplacements. Par exemple, les clients du type Owncloud, OneDrive, Google Drive, Dropbox…, vous permettent de synchroniser vos données depuis votre ordinateur sur leurs serveurs. Sur ce schéma, la synchronisation opère dans les deux sens.

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Sauvegarde VS Synchronisation

Dans les deux cas, la finalité n’est pas la même. En effet, la synchronisation va permettre dans le cas de l’ajout d’un fichier, de le retrouver synchronisé. Mais cela implique également que si ce fichier est supprimé d’un côté, il le sera aussi de l’autre. Alors qu’une sauvegarde permettra suivant les paramétrages choisi de restaurer vos fichiers dans leur état à une date donnée, vous permettant même une restauration sur plusieurs versions.

Le RAID1 appelé aussi mirroring est par exemple une technique de synchronisation d’au moins deux disques durs. Cela permet d’avoir de la résilience en cas de panne d’un des disques, mais pas de restaurer des données supprimées.Vous l’aurez compris la synchronisation est très intéressante, mais elle ne se substitue pas à la sauvegarde.

KeRanger : Le premier ransomware sur Mac OS X !

Les ransomwares sont décidément très en vogue en ce moment, c’est désormais Mac OS X qui est la cible de ce type d’attaque puisqu’un premier ransomware nommé “KeRanger” a été identifié. Il se dissimule dans le client BitTorrent “Transmission” et si vous l’attrapez sur votre machine, il chiffrera vos données et vous devrez payer en contre-partie de l’opération de déchiffrement.

Le centre de recherche de Palo Alto est à l’origine de cette trouvaille et ils affirment l’avoir détecté le 4 mars :

“Un ransomware qui se dissimule au sein du client BitTorrent Transmission. Le logiciel KeRanger attend trois jours avant de se connecter au serveur anonyme Tor, c’est alors qu’il commençe à crypter vos données avant de demander une rançon en Bitcoin de 400 dollars.”

KeRanger a réussi à obtenir un certificat Mac valide afin de bypasser la protection Gatekeeper d’Apple. Néanmoins, suite à cette annonce, Apple a révoqué ce certificat de sécurité que le ransomware utilisait, et quant à Transmission la version infectée est désormais remplacée.

VMware : Un virus crypte vos datastores !

Un virus ransomware de type “cryptolocker” s’attaque depuis plusieurs mois à deux produits VMware : ESXi et vCenter. Son wholesale nba jerseys objectif : Chiffrer les données de vos datastore et vous ransonner pour espérer retrouver l’accès à vos machines virtuelles…

vmware-datastore-cryptolocker

Plusieurs administrateurs système confirment avoir été victimes de ce ransomware, un fichier texte est placé sur les datastore en demandant 5 bitcoins pour la restitution des données par machine.

Si vous utilisez les produits VMware, sachez que les anciennes versions d’ESXi sont vulnérables c’est à dire de la version 5.0 à la version 5.5, mais également vCenter 5.0 à 6.0.

Quoi qu’il en soit, vous devez mettre à jour vos serveurs avec Update Manager ou manuellement, mais gardez en-tête que vos hyperviseurs ne doivent pas être accessible depuis internet, sinon voilà ce qu’il peut arriver…

Ce pirate semblerait être russe à en  croire : son pseudo “Russian guardians” mais rien ne l’affirme…

Les versions ESXi touchées sont :

VMware ESXi 5.5 sans le patch ESXi550-201509101-SG
VMware ESXi Craft 5.1 sans le patch ESXi510-201510101-SG
VMware ESXi 5.0 sans le patch ESXi500-201510101-SG

Et pour vCenter :

vCenter Server 6.0 inférieur à 6.0.0b
vCenter Server 5.5 inférieur à 5.5 update 3
vCenter Server 5.1 inférieur à 5.1 update u3b
vCenter Server 5.0 inférieur à 5.0 update u3e

Pour plus d’infos :

Détail des versions impactées
CVE-2015-2342, CVE-2015-5177, CVE-2015-1047
Dernières versions disponibles
Security Guidelines

Sur les origines de la faille on parle de reste de heartbleed / heartbeat, bref encore OpenSSL.

Ne tardez pas à mettre à jour, que ce soit avec Update Manager ou manuellement. Pour rappel vos hyperviseurs ne doivent jamais être accessibles depuis le web et de préférence sur un réseau dédié/VLAN différent de votre LAN. Mettez donc un bon pfSense en frontal avec les DMZ qui vont bien. Sans oublier des sauvegardes hors ligne (sur bande ou autre) pour se prémunir de toute contamination.

Malware bancaire : nom de Dridex

Depuis quelques semaines, les entreprises françaises subissent une attaque visant à les infecter par un Malware bancaire connu sous le nom de Dridex. Nous relayons l’alerte de l’agence de sécurité française Anssi et l’analyse effectuée par l’éditeur G Data dans son laboratoire. Des centaines d’entreprises ont déjà été abusées et les versements bancaires frauduleux sont très importants, ils portent désormais sur plusieurs millions d’euros. Cette attaque de forte ampleur a fait l’objet d’une alerte de la part de l’ANSSI :

Le CERT-FR alerte sur des spams qui se diffusent depuis plusieurs semaines en dépit des filtres antispam : attention aux macros malveillantes qu’ils diffusent !

Ces spams sont d’autant plus dangereux qu’ils embarquent des documents Microsoft Office contenant des macros VBA* malveillantes. Ces macros ont pour but d’infecter la victime avec Dridex, malware de type bancaire.
Ces spams sont très souvent rédigés dans un français sans faute, la tournure n’attire dons pas spécifiquement l’attention. Le sujet et le contenu du pourriel mentionnent des problèmes de facturation, dans la plupart des cas pour inciter le destinataire à ouvrir la pièce jointe.

 

Afin de se protéger contre ce type de menace, les conseils habituels sont rappelés :

• ne pas ouvrir les documents ou les pièces jointes CryptoLocker non sollicités;
• désactiver l’exécution automatique des macros dans les suites bureautiques;
• maintenir le système d’exploitation et l’antivirus à jour. Le bulletin d’actualité du CERT-FR détaille les formats de documents et techniques utilisées ainsi que les parades à mettre en place.

Note :

*VBA : Visual Basic for Application est une implémentation de Microsoft Visual Basic intégrée dans l’ensemble des applications de Microsoft Office.

Le G DATA SecurityLabs a disséqué cette attaque et nous livre son analyse.

 

Infection en 4 étapes

• L’attaque commence par un spam en français. Le contenu de l’email évoque une facture ou une commande soi-disant effectuée. En pièce jointe se trouve le document en question : un document Microsoft Office. Dans certains emails analysés, la pièce jointe intègre l’adresse email du receveur du spam, ce qui peut laisser penser qu’il s’agit effectivement d’un vrai document. Dans les attaques en français étudiées, les documents attachés sont vides à l’ouverture, mais Word propose l’activation des macros.

• Si l’utilisateur active la macro, il déclenche la deuxième phase : le téléchargement d’un premier code. Le site pointé est Pastebin.com, un service gratuit dans lequel il est possible de stocker du texte et le partager grâce au lien vers la page. Il est utilisé généralement par des développeurs pour partager des codes sources. Les attaquants ont vraisemblablement choisi cette page pour son caractère légitime et il est peu probable que les solutions de sécurité l’inscrivent dans une liste noire. Il est très facile de stocker du code sur cette plateforme, ainsi l’usage de ce site s’avère très pratique.

• La troisième étape consiste donc à charger ce code malveillant (le Payload), un VBS (Visual Basic Script) qui va alors télécharger un exécutable, l’installer dans %APPDATA% et l’exécuter. Vient ensuite la quatrième étape : le téléchargement du downloader, lui-même dédié au téléchargement du code malveillant final. Dans les cas analysés durant les derniers jours, le code téléchargé est le trojan bancaire Dridex. Mais en fonction du bon vouloir de l’attaquant, le downloader peut être commandé afin de télécharger un autre programme malveillant. Ainsi, dans plusieurs autres emails en français détectés ces derniers jours, certains downloaders ne téléchargeaient aucun code, mais étaient en attente.

 

Conclusion

Les auteurs du malware sont dans la recherche constante d’innovations pour escroquer les utilisateurs, et tenter de contourner les solutions de sécurité. Dans ce cas, ils utilisent un site internet légitime dans le processus d’infection que les produits de sécurité n’inscriraient pas dans une liste noire. Ils utilisent des documents Microsoft Office spécifiques pour contourner les analyses de certains antivirus. Certains anti malware dont ceux de G DATA détectent ces documents.

CryptoLocker un ransomware destructif

Cryptolocker est considéré comme l’une des menaces les plus insidieuses pour les internautes, une campagne de spam récent ciblé 10M utilisateurs français, nous allons apprendre comment lutter contre elle.

Récemment l’Agence nationale de la criminalité a émis une alerte sur une grande campagne de spam basé sur cryptolocker ransomware qui cible plus de 10 millions d’utilisateurs de messagerie. Cryptolocker malware est considéré comme très insidieuse par les utilisateurs, il crypte les fichiers de la victime, puis exige une rançon pour rétablir l’accès. Cryptolocker a été détecté pour la première fois en septembre 2013, ce qui le rend si insidieux cryptolocker est la façon dont il crypte les données de la victime en utilisant une méthode de cryptage fort rendant impossible d’y accéder sans avoir payé le montant de la rançon. Si la victime ne paie pas le montant de la rançon en 72 heures, cryptolocker va supprimer la clé de décryptage pour décrypter tous les fichiers sur votre PC. L’Agence nationale de la criminalité a révélé que les e-mails de spam ciblés principalement des comptes appartenant à des professionnels, généralement les messages comprennent une pièce jointe malveillante qui apparaissent comme des fichiers : une facture, un avoir ou une commande, avec des détails d’une transaction suspecte, nous avons également vue de faux messages vocaux ou des fax.


Crypto


Le Laboratoires Bitdefender, firme de sécurité, à observé que, dans la semaine commençant le 27 octobre plus de 12.000 ordinateurs ont été infectés.

Lorsque les victimes tentent d’ouvrir les fichiers infectés par le malware cryptolocker, l’ordinateur affiche alors un compte à rebours qui exige le paiement d’une rançon en Bitcoins, d’une valeur d’environ 436 € pour obtenir la clé de déchiffrement. Entre 2013 et 2014, il y a eu une augmentation de 250% du nombre de nouvelles familles de crypto ransomware (étude Symantec). La rançon moyenne s’élève à 300 dollars (étude Symantec), même si elle peut facilement dépasser les dizaines de milliers d’euros quand des entreprises en sont victimes.

Les victimes sont avisées de ne pas payer la rançon, car évidemment après le paiement, il n’y a aucune assurance que les fichiers soient à nouveau exploitables pour l’utilisateur.
Au cours de ces dernières semaines, nous avons reçu de nombreuses demandes pour avoir une indication sur la façon de se protéger de cryptolocker ransomware. Les mauvaises nouvelles sont qu’il n’y a aucune possibilité de décrypter _Austauschbl?tter les fichiers sans la clé de déchiffrement, les attaques par wholesale jerseys force brute sont inutiles contre un cryptage de 2048 bits. La prévention est essentielle, en suivant quelques conseils précieux :

• Évitez d’ouvrir emails et pièces jointes provenant de sources inconnues, en particulier ZIP Inside ou archive RAR fichiers.
• Maintenir les systèmes à jour, la défense OS et des applications. Sauvegardez vos données. Les utilisateurs de Windows 7 devraient mettre en place le système are des points de restauration ou, si vous utilisez Windows 8, le configurer pour garder l’historique des fichiers.
• En cas d’infection, assurez-vous que vous avez reformaté votre disque dur pour supprimer complètement le cheval de Troie cryptolocker avant de tenter de réinstaller Windows et / ou restaurer vos fichiers à partir d’une sauvegarde.

Sur Internet, il est possible de récupérer de nombreux outils pour protéger votre système de cryptolocker, HitmanPro.Alert est l’un des meilleurs utilitaires gratuits qui peut nous défendre contre cryptolocker ransomware. L’application contient en fait une nouvelle fonctionnalité, appelée CryptoGuard, capable de détecter et de neutraliser les activités malveillantes. D’autres outils sont valides BitDefender Anti-CryptoBlocker, une application qui permet de détecter cheap jerseys le cryptage de bloc des données de l’utilisateur et CryptoPrevent applique un certain nombre de réglages à la machine Windows pour empêcher l’exécution de cryptolocker.

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CryptoLocker-la-solution

Le message d’alerte